Catégorie : 2016/2017

Résumé du tournoi d’Agny 2017 par Gégé

Dimanche 4 juin a eu lieu le célèbre tournoi d’Agny sous un soleil radieux. Célèbre car se déroulant toujours dans les très bonnes conditions mises en place par ses organisateurs : Eric, président du club aidés de ses amis bénévoles, il est de plus en plus fréquenté. Pour cette 24 ème édition, 15 équipes seront inscrites. Il y a des joueuses et des joueurs de 13-14 ans à 60 ans (si vous voyez de qui je veux parler) qui viennent essentiellement de 4 clubs : Agny, Arras, Beaurains et Harnes, licenciés ou non. Je vais vous raconter seulement ce que j’y ai vu, ce qui ne représente qu’une petite partie de ce qui s’est passé car il faut vous dire qu’il se passe autant d’évènements à l’intérieur de la salle qu’à l’extérieur. Alors il aurait fallu être plusieurs pour en restituer un récit plus complet…

Quand j’arrive à 8h30 comme convenu, j’aperçois Jerem déjà bien échauffé. Il a certainement déjà monté les terrains car ça fait un moment qu’il est arrivé. Les filets c’est son truc, c’est pas qu’il soit un pêcheur devant l’Eternel, mais les filets c’est lui qui doit les monter, il faut qu’il s’installe. Il me raconte qu’il a mal dormi tellement il est excité par ce tournoi qu’il attendait avec impatience pour battre les rugbymen, c’est pour ça qu’il est déjà bien échauffé. Il est pas venu que pour rigoler Jérem, il s’en fout de gagner ce tournoi ce qu’il veut c’est bouffer du Bébert et du Guigui et de l’Olive. Y a du règlement de compte dans l’air car quand les dits rugbymen arrivent bien chauds aussi et ils se mettent à beugler la même chanson : que le Jérem ils vont en faire qu’une bouchée. Je me dis déjà que ça va chauffer autant à l’intérieur qu’à l’extérieur et qu’il y aura autant à manger qu’à boire à la sauce testostéronée, tout un programme…

Petit à petit le monde arrive. Il y a ceux que l’on connaît et qui disent bonjour et les autres que l’on connaît aussi mais qui ne disent pas bonjour (vous voyez de qui je veux parler, même toi mon JC ? ). De Beaurains personne ne sait combien on sera et combien on formera d’équipes mais ce qu’on sait c’est que les absents ne pouvaient vraiment pas venir (une pensée pour ceux-là et une pour toi JC ). Jérem parie qu’il y aura 3 équipes mais Yvon le terrible certifie qu’il y en aura au moins quatre, nouveau pari, nouveau défi. On reconnaît tout de suite les habitués, expérimentés du tournoi qui arrivent les bras chargés, devant parfois faire plusieurs voyages jusqu’à leur voiture pour rapporter les victuailles. C »est un vrai défilé : des glacières, des fûts et même un jerrican de punch ( chapeau Bébert ). C’est un tournoi qui est vraiment préparé depuis longtemps. Comme je vous le disais ça va chauffer autant à l’intérieur qu’à l’extérieur, va falloir gérer…    
        
Vers 9h – 9h30 , toutes les équipes sont inscrites et identifiées, la famille beaurinoise se répartit ainsi :
– « il est où le 4ème » composée de Seb, Corinne, Clara et X man. X man étant un joueur non désigné pour l’instant, il manque des joueurs, on tournera pour compléter l’équipe ( Tu nous manques JC )
–  » Bon anniversaire Julie  » avec :  Jérem, Marie, Lapinou, Yvon le terrible et devinez qui ? : Julie ( je ne sais toujours pas pourquoi ils se sont ainsi nommés parce que je ne me souviens pas d’avoir fêté … )
–  » Lolo et ses Serge  » avec : Lolo, Olive, Bébert et Guigui
–  » La gégène  » avec : Jean Marie, Junior, le lutin et GG
– Bertrand et Sa fille Margot se sont associés à Thomas et une joueuse dont je ne connais pas le nom, tous deux venant d’Arras. 
Le 2ème défi voit Yvon plus proche de la vérité que Jérem mais comme certaines équipes sont incomplètes ou composées, il est difficile d’affirmer qui a gagné le pari.

S’en suit le discours de bienvenue du président Eric et la pose du cadre de fonctionnement :
– Pour la matinée, il y a 4 poules qui disputeront des matchs de classement pour constituer une poule majeure et une poule mineure pour l’après-midi.
– Les matchs seront joués en 15 points sans écart de 2 points imposé.
– Chaque équipe composée de fille (s) se voit bénéficier d’un point par fille : l’adversaire commencera le match avec un handicap.
Tout le monde a entendu et compris le mot handicap alors JM et moi-même spécialistes du handicap allons nous informer auprès des respectables organisateurs :  » serait-ce plus handicapant pour une équipe de jouer avec des filles plutôt qu’avec des personnes d’un certain âge ou d’un âge certain ? Autrement dit : vaut-il mieux jouer avec une bonne paire de Lolo qu’avec une paire de vieux couillus comme mes zigues et Papy x 1 ? Autrement dit est-ce qu’on pourrait bénéficier nous aussi d’une bonification ? « 
La réponse est immédiate, c’est non. On a beau essayer d’amadouer Eric au punch, le règlement c’est le règlement, c’est non.
 » C ‘est pas une histoire d’âge, c’est une histoire de sexe  » qu’il nous dit.
 » Ben si c’est ça on peut t’en raconter en buvant le rhum « qu’on lui répond. Mais y a rien à faire, c’est non. Il est incorruptible cet Eric.
Les équipes se positionnent, le tournoi va commencer. C’est alors que surgit Yvon : « On avait dit qu’on ne buvait pas de bière avant 10h30 mais je vois qu’il est 10h30 ». En bons volleyeurs personne n’a de montre, moi non plus, alors je regarde la pendule accrochée au mur de la salle et en effet il est 10h30. Il est terrible cet Yvon. Le tournoi va vraiment commencer…
Mais…
La gégène doit jouer assez vite, alors pas question de boire une bière, surtout que Junior nous a à l’oeil. Il a déjà accepté de jouer avec le handicap sans bonification alors pas question d’être des bouffes tout et boit le reste, on décide de rester sobres. D’autant qu’il nous semble ne pas être dans une poule trop relevée vu qu’on n’est pas tombés avec « qui vous savez  » ! Alors on laisse partir les copains vers la buvette et les copines avec …
On dispute le 1er match contre une équipe de 4 jeunes et grands gaillards coachés par une joueuse d’Agny. Ils jouent pas mal mais ils manquent d’expérience. Evidemment face à la nôtre… Mais on les prend au sérieux, on veut bien se trouver sans se chercher (c’est important quand on a un lutin sur le terrain : il faut le voir et s’y habituer surtout pour tout à l’heure quand on aura bu une ou deux bières). Alors on joue bien et on gagne facilement.
Au deuxième match on affronte une équipe composée de deux assez bons joueurs de je ne sais où et de deux filles. On part donc de moins 2. Junior assure en courte, le lutin s’impose en réception, JM a bien huilé ses prothèses et attaque. Quant à moi je fais le ménage au filet, oui mon JC : tu ne vas pas me dire que trois contres marquants (jeu de mot) c’est de la chance. Suivi d’un plongeon, ça fait sortir Guigui du bar, à la fois admiratif et craintif : « J’espère que tu vas t’arrêter là  » qu’il me dit  » « Je me demande qui va pouvoir gagner le tournoi cette année  » ajoute Bertrand. Comment ça se fait qu’ils sont ensemble ces deux là que je me dis, ils ne sont pourtant pas dans la même équipe ! Je regarde la pendule : 10h30 ! Et il me semble voir en même temps la tête d’Yvon sortir de la pendule comme un coucou et ses dents briller en articulant :  » Pas de bière avant 10h30″ qu’il disait…. Je décide de rester sobre malgré toutes les sollicitations, je dois avouer qu’aujourd’hui est le lendemain d’hier alors faut gérer ( tu me suis JC, et une pensée à JC).
Pour notre 3ème match de qualification, on voit arriver sur le terrain adverse 2 gamins pas finis de 14 ans (je me suis renseigné après), une jeune fille à qui on aurait donné guère plus et une espèce de grand frère ( faut bien qu’il y en ait un de plus de 18 ans pour conduire la bagnole). A l’échauffement, on voit bien qu’ils ont déjà joué au volley mais sans plus. Pendant le match on comprend ( ou on n’a pas compris ) qu’on joue dans une salle qu’on connaît bien mais sur une dimension de terrain qu’on connaît moins : 7×7. C’est leur terrain de jeu. Ils viennent de Harnes, c’est des enfants du ballon qui ont été élevés sur cette dimension de terrain, sûrement qu’ils pouvaient rentrer de temps en temps chez eux mais ils ont du en passer du temps parce qu’on voit bien que les plus expérimentés c’est eux. Ils n’ont pas de place fixe, ils sont toujours en mouvement et ils occupent tout l’espace. On a du mal à trouver le sol bien que notre jeu offensif soit de qualité. La plus impressionnante c’est la fille, on apprendra plus tard qu’elle s’appelle Emma et qu’elle évolue en N3. Elle nous balade, on a l’impression de n’avoir aucune maîtrise sur le déroulement du match. C’est vite plié, on réussit quand même à marquer 7 points en partant de moins un, ce qui est une branlée mais reste un bon résultat en comparaison des scores qu’ils inscrivent face à d’autres équipes…   
Entre temps on voit des morceaux de bravoure et d’engagement réalisés par « Lolo et ses serge » , de la qualité avec l’équipe de Bertrand qui en impose, de l’efficacité avec « bon anniversaire Julie » et du plaisir à jouer en famille avec « il est où le 4ème ». Mais surtout ce qu’on voit c’est de l’élégance avec la prestation de Jérem. Il a préparé sa panoplie complète aujourd’hui. Il arrive vers nous qui nous préparons au spectacle en tendant une boîte métallique oblongue : « je peux vous confier ça ? » qu’il nous demande comme si c’était son trésor intime. Alors le lutin assis à mes côtés, vif d’esprit, de lui répondre « pas de problème », et de me dire quand le Jérem a le dos tourné : « ça c’est une prothèse… ». Il ajoute rien d’autre le lutin, alors moi je me garde bien d’ajouter quelque commentaire vu qu’on sait que c’est de valeur, oblongue et que ça a l’air intime…. 
C’est alors que me reviennent en tête les images d’un anniversaire de JM, du temps qu’il était encore présentable, qui nous a fait un striptease complet se terminant par l’ exhibition d’un immense préservatif devant la foule des invités qui filmaient (tu t’en souviens sûrement mon JC). Il va quand même pas nous refaire le même coup le Jérem…
Quelques minutes après, on voit revenir notre Jérem, il nous demande sa boîte, et devinez ce qui s’est passé après ? Ben il n’a pas montré ses fesses. Il a ouvert sa boîte et en a sorti une magnifique paire de lunettes de soleil, couleur pistache, absolument assortie à sa tenue complète. On ne voyait plus que lui sur le terrain, il irradiait notre Jérem, il rayonnait, ça ne m’étonne pas que son rire porte si loin…
Le temps passe, il est 10h30; c’est l’heure de … la pose du repas.
Tout le monde se retrouve sur la pelouse et on se restaure, on s’hydrate aussi. C’est important de s’hydrater et on a de quoi. On commente, on se raconte, y a des bons mots, tellement que je ne peux pas tout restituer. On apprend que Junior ne renie pas ses origines belges en n’aimant pas la bière, les Belges boivent aussi du punch, la preuve ( à bon entendeur…). Et puis y a aussi de belles images : c’est par exemple le Bébert qui après plusieurs dégustations de punch nous déclare tout barbu qu’il est, qu’il se voit viking et il nous fait voyager. C’est un vrai spectacle dont je ne raconterai pas la chute face à sa dulcinée par respect pour l’intéressé… C’est les meilleurs voyages quand on n’a pas à se déplacer dans l’espace, parce que c’est fatiguant, mais qu’on peut voyager ensemble dans les idées, on est hors du temps, hors du réel dans une autre réalité qu’on s’est construite, en pleine liberté. C’est ça aussi la magie du tournoi d’Agny (tu aurais dû venir JC).
Mais …
Rappel au cadre du tournoi : l’incorruptible Eric nous invite à l’intérieur de la salle pour procéder au concours de la meilleure attaquante puis du meilleur attaquant. Plusieurs critères d’évaluation seront pris en compte : attaque dans le terrain, puissance et originalité nous dit-il.
Presque toutes les filles participent sauf notre première dame, serait-ce qu’elle ne veuille pas faire d’ombre à son président de mari ? Dommage car on aurait aimer la voir évoluer toute en grâce et en finesse comme elle sait le faire … (alors là je me suis assuré une bonne place pour le repas de fin de saison non ?). Lolo n’est pas à sa juste valeur, y a la pression du regard de tous les masculins qui sont assis autour du terrain à supporter. Malgré les encouragements relevés et imagés de JM particulièrement, de ses serge, sans parler du terrible Yvon, elle n’est pas au meilleur de ce qu’elle sait faire. La concurrence est rude. Y a du bon niveau.
Mais…
Tout à coup je sens le sol trembler sous mes pieds et je ne vois plus rien, j’ai le son car j’entends hurler, mais j’ai plus l’image. Au bout d’un moment retour de l’image. C’est le Bertrand derrière lequel j’étais assis qui saute en battant des bras, il prend tout l’espace c’est pour ça que j’y voyais plus rien ( je vous rappelle que je n’ai pas encore bu une seule bière, malgré l’heure : 10 h 30 ) et qui gueule : « C’est ma fille, c’est Magot ». C’est vrai qu’on vient de voir une belle prestation de Margot. C’est une belle chrysalide Sa Margot mais de là à gueuler comme il le fait. Il perturbe tout le concours, on se demande comment on pourra calmer ce bestiaux, car il est pas des plus légers l’animal. Je vois Lolo qui a jeté un coup d’oeil à ses Serge, prêts à intervenir sur l’agité, puis y a toujours Yvon qui veille mais est-ce qu’il sera assez Terrible ?. C’est alors qu’intervient l’incorruptible, il lève la main et comme par magie le Bertrand reprend sa place sans pouvoir cesser toutefois de répéter que c’est Sa fille. C’est beau l’autorité. Mais quand même : on a beau être vieux c’est pas pour autant qu’on est sourd.
Et puis je pense à Sa chrysalide, faudra bien qu’il accepte de la laisser éclore, si on veut la voir se révéler, y a de l’ordre de l’acceptation du lâcher prise. J’ai bien tenté de lui en toucher deux mots dans la matinée, c’est mon regard professionnel dont j’ai peine à m’écarter, mais il m’a dit tout de suite : « tu serais pas en train de me faire ton maître G », et je vois bien qu’il se recule pour prendre la bonne distance pour un éventuel plaquage au sol. Alors là, il me revient à l’esprit que la lettre G est la 7ème lettre de l’alphabet (vous me suivez, toi aussi mon JC, alors je continue), qu’elle est juste après le F de ferme, bien avant le T de ta et l’initiale de grande gueule de G. Alors je décide prudemment de m’écarter de ce sujet sensible, parce que d’une part je suis pas très épais mais quand même un peu plus que le JC, mais surtout que j’ai pas envie de me retrouver cloué comme lui dans un plumard maintenant que je vais être pensionné. 
Le concours peut continuer et il s’achève par la victoire de … Emma. On connait son nom parce que c’est marqué sur son maillot. C’est mérité.

Maintenant c’est au tour des gars. Déjà des passeurs de « vous savez où » prennent place, c’est le défilé des cadors. Puis y a un blanc : un attaquant de Beaurains est appelé mais rien ne se passe, il attend. C’est alors qu’une voix péremptoire retentit :  » Nous, on veut notre GG ! « . C’est Jérem, il veut pas en démordre  » T’es sûr ?  » que je lui répond. Personne ne bouge :  » On veut notre GG!  » qu’il répète. Alors tout le monde libère le terrain. Avant d’y entrer j’entends une voix derrière moi qui me demande :  » Tu me feras des tendues, ça vaut bien un tu ?  » et il me répète sa requête. Je me retourne et je vois le lapinou soi-même qui se met à me tutoyer. Toi t’en veux vraiment de ta tendue que je me dis. Mais c’est ce qu il y a de plus difficile à réaliser. Des courtes on peut toujours s’adapter, compenser, mais des tendues ça demande une sacrée coordination entre le passeur et l’attaquant. Quand on parle de la relation entre passeur et attaquant on voit bien qu’elle doit être de qualité, c’est indispensable pour la tendue.
J’ai bien entendu le Tu. Le tutu c’est ce qui fait que 1+1= 1 et non plus 1+1=2 . Le tutu c’est une opération de transformation qui fait que les deux singletons qui se présentent en sortent en une unité bien plus puissante ( ceux qui n’ont pas compris demanderont des explications supplémentaires à JC ).
Maintenant, il faut que j’entre sur le terrain. Mais depuis « 10h30″ qu’on n’a pas joué, on s’est un peu refroidis et pas échauffés.  » On veut notre GG !  » Ce Jérem comme je vous l’ai dit il rayonne, il irradie et ça vaut bien un bon échauffement. Alors c’est parti, je me sens bien. Bébert, Olive, Yvon, Jérem osent tout sauf la tendue, ils ont confiance et tous semblent assez contents de leurs prestations. Puis vient le tour de lapinou et je pense au tutu : c’est comme des liens qu’on tisse entre soi et que le ballon n’a plus qu’à suivre. C’est ça la force du tutu et je suppose qu’il l’a compris. Je me déplace un peu et je sais que la distance entre nous sera forcément la bonne. On a droit à 3 essais. Tous sont réussis même si on aurait pu élever la hauteur de la relation mais c’est tellement récent… 
Le défilé des concurrents continue mais personne n’a tenté la tendue, c’est trop risqué. Le résultat est donné : c’est notre président qui gagne (tu ! tu ! )
Eric lui remet un super teeshirt.
Mais…
Comment il aurait fait pour claquer ses tendues le lapinou tout président qu’il est sans le passeur ? Réponse : il n’aurait jamais pu. C’est la thèse irréfutable que je vais défendre auprès de l’incorruptible organisateur. Il comprend, il est d’accord que c’est pas une tentative de corruption de ma part mais il n’y a qu’un seul teeshirt de prévu, idem pour les filles. Alors y en a qu’un qui peut être récompensé …
Mais ….
Je sais que des présidents, à Beaurains, il y en a eu quelques uns. Je les ai tous connus. J’ai même joué ce rôle pendant 11 ans avant de laisser la place à notre Fred qui organisa admirablement, entre autre, une coupe du Pas de Calais que nous remportâmes, grâce à ses entraînements bien dirigés. Cette fois ci, c’est particulier car le président c’est Lebon, alors on ne peut pas meilleur. C’est pour cette raison que je peux affirmer que le teeshirt, il me le prêtera une fois sur deux, c’est sûr, et pas seulement quand il est sale, puisque nous l’avons gagné tous les deux !!!   
   
Je regarde la pendule : 10h30. Le tournoi va se poursuivre avec deux poules une mineure et une majeure à laquelle accèdent toutes les équipes composées des joueuses et joueurs de la famille sauf « il est où le 4ème? ». Tout le monde se doute que c’est la faute de ce fameux 4ème, j’ai nommé Xman qui n’a pas été à la hauteur…
Malgré l’heure, c’est pas le moment d’aller boire une bière car on enchaîne contre « qui vous savez ». C’est une équipe de bon niveau composée du passeur d’Arras, de Max ( leur grand attaquant gaucher) et de deux autres grands gabarits dont un surnommé « big ben », c’est vous dire s’il est grand, mais je ne crois pas qu’il pourrait faire de l’ombre à notre Cédric quand il se déplie… On les a bien observés en match, on sait qu’il faut servir sur les deux grands droitiers, il ne faut donner aucun ballon à Max. S’il reste sur le poste 2 comme il l’a fait jusqu’à présent Junior ira le contrer. On parie que bien frustré comme ça, il s’énervera et fera des fautes ou ses coéquipiers en feront. On applique le plan à la lettre (on n’a pas que la gueule ), Junior musèle Max même si ses contres ne sont pas directement décisifs, leur passeur doute, JM joue très bien au poste 2, il réussit plusieurs attaques décisives, le lutin est irréprochable et ce qui devait arriver arriva après ma deuxième main qui surprit tout le monde sauf moi, nous remportons le match.
Mais…
Alors là j’y comprends plus rien : on nous raconte que si nous avions battu cette équipe de plus de 3 points  » Bon anniversaire Julie » aurait été qualifié, mais comme ce n’est pas le cas ils doivent jouer contre « vous savez qui » qu’on vient de battre donc qui devrait être éliminé… Et tout ça en 7 points. On n’a même pas le temps de leur expliquer notre super stratégie qu’ils ont déjà perdu et remis « vous savez qui » dans le circuit…
Après ça on apprend qu’on doit rejouer contre les jeunes de Harnes, que Bertrand doit rejouer contre une équipe qu’il a déjà rencontrée…. Alors on va faire part de notre étonnement à l’incorruptible Eric : « ne serait-il pas possible d’inverser les demi-finales pour qu’on puisse rencontrer d’autres équipes ?  » La réponse est négative. C’est pourtant pas de la corruption , c’est pour le plaisir de rencontrer d’autres équipes…
Mais rien à faire, il est intraitable l’incorruptible, y a un peu de rigidité la dessous, mais le règlement c’est le règlement et si on déroge au cadre on peut affirmer qu’après c’est le bordel (réclamations et autres ). Faudrait qu’on trouve un bon traducteur qui lui explique en langue Niaf. On en a bien un de Niaf mais il n’est pas là. On aimerait tous tellement qu’il revienne mais il n’est pas parmi nous…
Alors on rejoue contre les jeunes de Harnes mais comme on n’a rien appris de particulier, on se reprend une branlée, on met 8 points moins 1 de handicap, on perd comme au 1er match , pas mieux. L’autre demi-finale voit s’affronter l’équipe de Bertrand contre « vous savez qui » qu’on avait éliminé . Et devinez quoi c’est ceux qu’on a battu qui gagne et se retrouvent en finale contre Harnes … Tu y comprends quelque chose mon JC ? Moi non plus.
La finale est vraiment un beau match : le grand frère, après avoir raté sa prestation de meilleur attaquant, se révèle, il est fort dans tous les compartiments de jeu, dans tous les angles d’attaque, il porte son équipe, il n’est pas venu que pour conduire la bagnole. Emma est toujours aussi régulière et les deux jeunes garçons dont on ignore le nom mais qu’on connaîtra un jour, font le ménage au sol même dans les coins. Et puis comme je vous l’ai déjà dit, c’est leur terrain de jeu, ils ont transporté leur chez eux chez nous, alors….
Il est maintenant 10h30, je n’ai toujours pas bu de bière et c’est l’heure de la remise des récompenses après la distribution de la glace traditionnelle « qui colle ».
C’est Harnes qui remporte le tournoi, en deuxième c’est donc l’équipe que nous avions éliminée.
L’équipe de Bertrand termine 3ème, « la gégène » 4ème, « Bon anniversaire Julie » 5ème, « Lolo et ses serge » 9 et « il est où le 4ème » termine 11ème.
Vous vous demandez certainement qui a gagné le 1er défi : qui a gagné le match entre l’équipe de Jérem et celle des rugbymen, car ils ont joué l’une contre l’autre. On peut dire qu’au regard du règlement interne au tournoi, le match a été gagné par l’équipe de Jérem, mais d’un point seulement ! Ce qui en soit ne représente pas la branlée annoncée et qui au regard du règlement officiel du volley ne représente même pas une victoire. Alors forcément il faudra revenir l’an prochain … 
Quand je sors de la salle Guigui m’appelle car il a gardé un peu de punch malgré les nombreux supporters qui sont venus nous voir. Même Sarto a pu y goûter. Je voudrais ajouter pour nos lecteurs qu’à chaque fois que je suis passé devant la buvette pour aller voir ce qui se passait dehors je n’ai jamais vu les membres de la famille picoler, je les ai vus pratiquer d’autres sports particulièrement basket et rugby. C’est sportif le tournoi d’Agny, si les fûts sont vides c’est qu’il y a vraiment eu beaucoup de visiteurs…
Il y aurait eu encore beaucoup à raconter mais je vais m’arrêter là car : savez-vous quelle heure il est à ma montre ?
10 h 30 , alors ….  

PS :
– Merci à papy x 4, trésorier du club qui devra payer l’ardoise laissée à la buvette, c’est avec l’accord du Président évidemment.
– Merci à Loic pour les photos qu’il n’a pas pu faire vu qu’il n’était pas là mais qu’il aurait prises s’il avait été présent.
– JC : tu as intérêt à ce qu’on te répare rapidement car tu es déjà inscrit pour l’an prochain avec le Niaf. Et avec toutes les pensées que j’ai eues pour toi , il faudra que tu te décides à venir les arroser dès que tu le peux …

 GG , le 2ème épicurien                                 

Hersin / Beaurains – 06/05/2017

Ce samedi, nous étions confrontés à l’équipe d’Hersin-Coupigny en ½ finale de la Coupe du Pas-de-Calais . L’équipe adverse avait accepté exceptionnellement ( nous avons dû les soudoyer en proposant d’amener l’heureux breuvage du pot de l’amitié de fin de match … ) de reculer le match à 20h30 afin de permettre à notre équipe de compléter ses effectifs, et de palier ainsi aux absences nombreuses annoncées ( blessures, travail, et autres …) .

Cela étant, nous nous sommes présentés à 9 ( Fred. LEBON, Yannick, Eric, Gérard, Jean-Marie, Sébastien, Yves, Jérémy, et moi Vincent ), bien décidés à en découdre . Nous les avions déjà battu 2 fois cette saison, mais nous savions qu’ils nous donneraient du fil à retordre . Le mot d’ordre était :  » avoir envie sans avoir trop envie ! » ( pour les explications, voir Yannick …) .

Le fil de la rencontre :

19h45 Nous retrouvons Damien Saurel pour l’arbitrage → C’est un soulagement car nous savons qu’il saura tenir le match même en cas de tension .

19h46 Les joueurs adverses ont amené aussi du breuvage pour l’après-match . Bon augure dans tous les cas pour la fin de match . Les tensions passées semblent effacées …

20h30 Début du match .

1er SET :

Beaurains est sérieux, et répond aux feintes d’attaques adverses, par des feintes encore plus efficaces , en y ajoutant quelques vraies attaques . Tout n’est pas parfait, mais l’ensemble reste maîtrisé .

Résultat Gain 25-20 .

2ème SET :

Nos adversaires se rebiffent au service, et nous mettent rapidement en difficulté . En plus de notre côté, nous ratons les nôtres, et nous sommes obligés de courir après le score . Eux reprennent un peu confiance, mais se font remonter dans la dernière ligne droite du set .

Résultat Gain 25-22 .

3ème SET :

Nous pensons le match gagné, mais eux pas . Bien au contraire, et nous souffrons encore sur les réceptions . Un peu de fatigue, un peu moins de concentration, un peu de doute, tout nos joueurs y vont de leurs petites fautes, et malgré de bonnes défenses, à ce jeu là, c’est eux qui l’emportent à la fin .

Résultat Perte 26-28 .

4ème SET :

Recentrés sur notre jeu, et jouant sur la fatigue qui se fait sentir chez eux, nous réceptionnons mieux, répondons par des contres à leurs tentatives moins précises, et les assommons par des attaques percutantes . Yves nous enchaîne courte d’enfer, contre d’enfer, et passe d’enfer, rien ne semble pouvoir les faire revenir, sauf peut-être une hésitation au service de Jean-Marie sur la balle de match ( qui se paiera, il l’a promis …), mais vite rattrapé, tant il leur a fait peur en réception …

Résultat Gain 25-19 .

 

Pour résumé, un match agréable à jouer, bien tenu, et qui nous ouvre les portes de la finale de la Coupe du Monde du Pas de Calais !

Papy Vincent

ASBVB / ENERSYS du 03/05/2017

Rendez vous était donné à 20h salle Léo Lagrange à Arras, tout le monde est arrivé à l’heure sauf Lolo mais on lui en veut pas parce qu’organiser un mariage c’est pas de tout repos !!

En plus on était motivé, bah oui on savait qu’aujourd’hui la première dame n’avait pas oublié les chips (la bière non plus mais ça c’est anecdotique!).

 

On s’échauffe doucement mais sérieusement et on scrute les adversaires pour évaluer leur potentiel: c’est du sérieux mais bon chez nous aussi !

Le coach JM donne les postes sur terrain :

passeur : Bertrand

poste 4 : Julie et Lolo

Oppo passe : Fred

Centraux Cédric et Jérémy

 

Premier set :

Avec cette nouvelle configuration Beaurains rentre tout de suite dans le match (une fois n’est pas coutume) et engrange les points. On déroule et on ne laisse rien à Enersys (ou pas grand chose). Lolo et Julie sont précises à l’attaque (malgré la heuteur du filet : 2,43m en corpo c’est rare!),  les défenseurs sont aux aguets et on ne rate que peu de services : c’est facile le volley !

25/13

 

Deuxième set :

Ce set est à l’opposé du premier, Beaurains déjoue !! Trop d’erreurs à tous les postes chacun y va de sa petite maladresse, malgré quelques fulgurances (trop rares) Beaurains n’y arrive pas et ne sortira pas la tête de l’eau. Enersys, eux,  s’en donnent à cœur joie.

15/25

 

Troisième set :

On retrouve le moral et surtout de l’agressivité, le match est serré et les échanges parfois longs et épuisants sont nombreux. Beaurains mène même 18/12 avant de se faire remonter petit à petit et de connaître une nouvelle désillusion.

23/25

 

Quatrième set :

On garde le moral, bien que perdu le 3ème set nous a redonné confiance. Ça joue bien à tous niveaux, en face aussi ! Et là Julie fait la défense de trop, déjà abîmé en arrivant, son poignet n’a pas supporté cette énième  frappe. Julie cède sa place à JM qui prendra la passe et laissera Bertrand à l’attaque.

Beaurains est solide sur tous les compartiments du jeu, les attaques de Lolo sont fluides est marquent régulièrement, les 3m de Fred sont décisives, la présence au fil des avants est imparrable et les passes sont variées. Au fil du set Beaurains se détache et ne sera plus inquiété, on termine le set sur un joli petit retour direct !! ha ha ha !!

25/21

 

Cinquième set :

L’important dans un set de 15 points c’est de bien commencer, Beaurains le sait et le fait 8/2 au changement de terrain, même 9/2 un instant après ! Alors évidemment c’est plus facile comme ça.

Beaurains continue de bien jouer et termine ce set vainqueur.

15/8

 

A noter que la rencontre s’est déroulée dans un bon esprit nous retrouverons Enersys en coupe d’ici 15j, à vos agendas.

 

Jérémy

Beaurains / Lillers – Coupe du PDC – 08/04/17

Samedi soir, l’ASBVB recevait Lillers en quart de finale de la Coupe du Pas-de-Calais. Des lillerois qui avaient doublé Beaurains sur le fil en championnat, en finissant quatrième, tandis que les beaurinois terminaient fébrilement à la cinquième place. Les forces en présence semblaient donc équilibrées sur le papier, cela restait à confirmer sur le terrain.

 

Pour Beaurains, l’enjeu de la Coupe dépasse le seul plaisir de jouer car il s’agit de l’ultime opportunité de briller pour finir cette saison en beauté.

 

L’effectif beaurinois est réduit à dix pour cette soirée, compte tenu de plusieurs joueurs blessés ou excusés, mais forcément prêts à en découdre. Cette équipe a préparé très sérieusement cette rencontre en prenant ses marques dès l’entraînement qui précédait.

 

En effet, Beaurains n’ayant pas obtenu sa salle habituelle, l’enceinte de ce quart de finale allait être le gymnase du Lycée Jacques Le Caron à Arras. Il était judicieux de se familiariser en amont lors du précédent entraînement avec cet environnement, avec un sol en parquet (génial pour amortir les chutes et les plongeons !) mais avec une hauteur de plafond plutôt dans la moyenne basse.

Les réceptions verticales et les relances paraboliques étaient absolument à éviter pour ne pas se mettre à la faute en défense.

Que dire de l’éclairage, moyen lors de l’essai du mercredi, et complètement revu et corrigé pour cette rencontre par les services techniques du lycée qui y ont installé de nombreux spots à différent points de la salle pour que les conditions de luminosité soient parfaites.

 

Une fois passé en revu le dispositif technique, on peut affirmer que les supporters sont bien présents (surtout des supportrices) en nombre à peu près équivalent et surtout qu’ils (elles) sont prêt(e)s à soutenir leur équipe. Au tableau de marque c’est Corinne qui est désignée.

 

Après un échauffement de rigueur malgré la douceur printanière, le capitaine choisira notre cri de bataille : « Allez les quarts !».

Le conseil du coach c’est d’être motivé (et nous le sommes) mais pas trop engagé pour éviter de tomber dans nos travers habituels ; vouloir parfois trop bien faire individuellement, en omettant le travail collectif, la rigueur de placement, les consignes tactiques.

 

Notre 1er match de Coupe de volley-ball du Pas-de-Calais 2017 va débuter dans une bonne ambiance, et nous sommes déjà en quart…

 

Le six de départ : Yannick prend la passe, Jérémy, Sébastien, Fred, Vincent et Bertrand complètent cette composition. Il y a de l’expérience sur le terrain et cela se voit.

 

Une fois le match engagé, notre capitaine – également Président – utilisera plus facilement et aussi plus souvent son autre cri de guerre, tout aussi enjoué en signant son fameux « hop hop hop !» plus rigolo.

 

Rapidement, Beaurains prend une confortable avance sur Lillers impuissant.

Il faut signaler que tout fonctionne à merveille pour Beaurains dans ce set, que ce soit au niveau des attaques, des contres, des relances, des prises de risque au service, des séries de services gagnants.

Forcément, Lillers est considérablement gêné par la hauteur de plafond réitérant les fautes sur les services beaurinois.

 

A 24 – 15 pour Beaurains, en bon capitaine ce dernier envoie un service smatché surpuissant qui finit par faire un ace. Ce n’est pas encore cette fois qu’il paiera son coup.

 

1er set : 25 – 15 pour Beaurains.

 

Changement de côté : « le mauvais coté ».

Le coach invite chacun à ne pas s’enflammer et à rester bien concentré face à une équipe qui a semblé peiner sur sa réception.

 

Lillers se réveille dès l’entame de ce 2ème set. Les lillerois construisent beaucoup mieux et cela paye : ils arrivent à prendre rapidement les devants avec plus de 6 points d’avance. C’est le set inverse du premier. Beaurains court après le score sans jamais pouvoir rattraper son retard.

En fin de set, le coach sort son arme fatale : on décide un changement de passeur. Rentrée de Jean-Marie puisque le set est quasi plié et pour faire un peu souffler Yannick. Pour rire, l’italien est habitué à se coucher sur les terrains mais le notre n’a pas du tout eu le temps de s’endormir depuis le début du match.

 

2ème set : 25 – 15 pour Lillers (1 set partout)

 

Changement de côté : « Le bon côté ».

A l’entre-set, le coach beaurinois demande à ses troupes une réaction et il rappelle qu’il reste encore deux sets à faire.

Dès l’entame du troisième set, l’équipe de Beaurains se reprend, les attaques sont plus tranchantes, les services passent mieux et font mal à l’adversaire qui n’arrive pas à réceptionner convenablement sur leur passeur et donc à attaquer dans de bonnes conditions.

Du coté de Beaurains, la confiance revient et avec elle des attaques qui passent bien au centre mais aussi avec des variations en quatre et en deux.

C’est aussi un festival du capitaine (décidément) en défense dans sa position de six, qui relance et défend à tout va.

Ce set signe également (si je m’en souviens bien) la rentrée en fin de set d’Yves sur Bertrand qui a tout donné.

 

A 24 points en faveur de Beaurains, le bon capitaine voulant réitérer son désormais célèbre service smatché pour tuer le set, voit son ballon qui part directement dans le filet. Il faudra quand même qu’il paye son coup mercredi prochain.

 

3ème set : 25 – 17 pour Beaurains (2 sets à 1)

 

Changement de côté : « le mauvais coté ».

Galvanisés par leur précédent set si bien maîtrisé, les joueurs de Beurains remontés comme des coucous suisses, prennent une avance régulièrement dans ce quatrième set.

Mais l’on ressent une certaine inquiétude de la part des Beaurinois et aussi un peu de tension sur le terrain. Lillers ne compte pas baisser les armes.

 

Je crois que c’est dans ce quatrième set que l’on voit la rentrée de Simon au centre à la place de Seb.

 

Lillers ne s’en laisse pas compter et arrive petit à petit à remonter point par point.

Dans ce set il y a deux points que l’arbitre juge différemment des joueurs. Le 1er sur une attaque d’un joueur de Beaurains où l’arbitre juge la balle touchée par le contre à la grande surprise de Lillers qui n’est pas d’accord.

A peine 3 points plus tard, sur une attaque au centre croisée de Lillers, la balle échoue dix centimètre derrière la ligne devant le banc des joueurs beaurinois. Toutefois l’arbitre la voit dedans… On peut penser qu’il a compensé.

 

Les retours beaurinois sont maintenant moins précis et lorsque les retours sont bons, les attaques ne passent pas, souvent elles restent dans le filet que ce soit en quatre ou en deux malgré de belles passes de Jean-Marie.

Beaurains arrive quand même à maintenir en sa faveur sur son adversaire une légère avance jusqu’à 23 -21. Malheureusement à ce moment là, tout bascule.

 

Le serveur de Lillers varie très bien ses services et va faire très mal. Les réceptionneurs beaurinois sont statiques et se font avoir par des balles flottantes, souvent très courtes.

A 2 points de la victoire, la peur de gagner semble paralyser cette équipe de Beaurains pourtant expérimentée !

Il faut dire que Lillers a bien joué le coup, et malgré une belle attitude de Beaurains qui a fait assez peu de fautes faisant jeu égal avec son adversaire du jour, Lillers réussit notamment à prendre le dessus en toute fin de set grâce à un service vicieux en mettant un mur de 5 joueurs devant le serveur pour masquer son tir et perturber ainsi les réceptionneurs.

 

4ème set : 25 – 23 pour Lillers (2 sets partout).

 

Le tie-break va démarrer du « mauvais côté » pour Beaurains. Est-ce un (mauvais) signe ?

Dès l’entame du set, les beaurinois démarrent en trombe malgré la position du « mauvais côté ». Les supporters de Beaurains scandent « Beaurains, Beaurains… » ce qui donne de l’énergie à l’équipe et motive tous les joueurs à garder leur concentration.

Finalement, le changement de côté se fera au score de 8-1 en faveur des beaurinois qui ont vaincu la superstition.

 

L’équipe de Beaurains déroule dans la seconde moitié de ce dernier set, et malgré la légère remontée de Lillers, finit par remporter une belle victoire pleine d’espoir pour la suite.

 

5ème set : 15 – 9 pour Beaurains (3 sets à 2)

 

Les lillerois, fairplays, nous félicitent pour cette victoire, méritée, compte tenu de la bonne qualité du jeu et du nombre total de points en faveur de l’équipe beaurinoise : 103 à 91.

Corinne s’en est très bien tirée au niveau du tableau de marque. Il semblerait que ce soit elle qui tienne les cordons de la bourse à la maison !

Les forces en présence semblaient donc équilibrées sur le papier, cela restait à confirmer sur le terrain ce qui s’est avéré vu le score final serré.

Beaurains est bien « en demi » mais a dû encore une fois batailler pour venir à bout d’un adversaire coriace et de bonne qualité.

 

Eric.